Deuxième journée "Follow your hero"

Après un mercredi héroïque, jeudi, nos héros ont bien voulu expérimenter la vie dans cette Écosse indomptable de la fin du Moyen Âge et ont consacré la journée à la visite de l'Édimbourg médiévale. Des surprises, cependant, ont émaillé un parcours qui a fini par un exploit propre aux groupes habitués aux grands défis.

Première étape : le château d'Édimbourg. Colossale forteresse millénaire gardé dès son entrée par des statues de William Wallace et Robert Bruce, elle a offert aux Berlioziens une splendide panoramique de la ville et de ses alentours.

Ensuite, notre groupe a visité les ruelles et les maisons de l'Édimbourg médiévale au Mary King's Close et a fini son parcours dans l'effrayante Edinburgh Dungeon, où nos élèves ont pu revivre des moments particulièrement luctueux de l'histoire de la ville. Cependant, chasse aux sorcières ou fameux clans cannibales écossais n'ont pas tellement ébranlé l'esprit de nos collégiens. Comme Max Leclerc du Sablon le signalait : "cela ne faisait pas très peur".

L'après-midi, après un repas "correct" grâce aux sandwichs préparés par le groupe afin de compléter les pique-niques de l'auberge, jeunes et professeurs ont pu visiter le admirable Museum of Scotland. Hélas, une malencontreuse alarme incendie a raccourci la visite, mais cela n'a pas découragé notre groupe et sous l'impulsion de Monsieur Jouanneau, EPS oblige, ils se sont dirigés vers le Salisbury Park où ils ont entrepris la montée de la montagne la plus élevée d'Édimbourg : Arthur's Seat.

Le parcours de presque quatre milles sous le vent et la bruine n'a pas été une promenade d'été, mais les Berlioziens ont fait preuve de courage et d'entrain et ont atteint le pic dédié, dit-on, au mythique roi Arthur, à 250 mètres de hauteur. Depuis la hauteur, ils ont vu la capitale sous une perspective nouvelle.

"Quel beau pays, quelle belle Europe !" - ont dû penser nos jeunes sous l'effet balsamique d'un bain chaud à leur retour à l'auberge. "Quelle belle jeunesse la découvre ! - ont dû penser leurs professeurs. Les uns et les autres ont profité la nuit du repos des guerriers.